Je lis Cholem Aleikhem pour la première fois. Je découvre donc un écrivain qui écrivait en hébreux, russe et surtout yiddish. Traduit en plusieurs langues et célèbre déjà de son vivant. L’auteur a une écriture très singulière.
C’est une traduction donc toutes mes félicitations aux traductrices du yiddish.
Je n’ai lu que « Motl » donc, pour le moment,
C’était bon! Mieux que ce à quoi je m’attendais L’humour yiddish demande un peu de temps pour s’y habituer – On a beaucoup de va-et-vient de dialogue entre les personnages .
Le rythme est rapide le plus souvent,
Le protagoniste est un jeune garçon – sa vision du monde est celle d’un enfant déraciné dans un monde qui change à toute vitesse et ne laisse pas le temps de digérer les nouveautés. Motl est toujours efficace dans les descriptions de sa nouvelle vie : Il devient un immigrant en Amérique, il sait s’émerveiller et apprends vite.
Le livre est à lire en le contextualisant, c’est important de le lier à une époque.
L’écrivain explore l’une des expériences centrales de l’histoire juive moderne : l’immigration de l’Europe de l’Est vers les États-Unis en 1907.
Plutôt que d’en tirer une vision tragique, le romancier et dramaturge, né dans la région de Kiev, traite cet exil avec l’humour tendre qui caractérise le livre. C’est à travers les yeux de Motl, un petit garçon curieux de tout, qu’il narre cette épopée.
Je vous conseille ce livre