
En parcourant les pages de Bleu d’août, j’ai d’abord été ensorcelé par la prose de Deborah Levy, que j’avais découverte en version originale. Cette traduction par Céline Leroy permet de rendre pleinement hommage à la puissance évocatrice de l’autrice, tout en préservant l’intensité de son écriture. Déborah Levy, connue pour son audace et sa profondeur psychologique, m’avait déjà impressionnée par la justesse de son Hot MilK, pour son nouveau roman, elle nous invite à suivre Elsa M. Anderson, pianiste en proie à une crise existentielle, dans un voyage d’auto-découverte entre les rues d’Athènes, Londres et Paris.

L’autrice, se plaît à explorer les complexités de l’identité féminine. L’héroïne, enculptée dans une mélancolie vibrante, croise un double mystérieux en tallons hauts, qui l’oblige à plonger dans ses souvenirs, illustrant ainsi cette lutte universelle entre l’art et les tumultes intérieurs. L’article de The Independent, cité par l’éditeur, ne se trompe pas en soulignant que sa prose lyrique interroge les raisons de vivre, avec un rythme qui rappelle celui d’une sonate.
À chaque détour de page, l’autrice nous invite à une réflexion sur ces moments où l’on se retrouve face à soi-même, où le passé refait surface, tel un refrain obsédant.

Si vous êtes amateur de littérature qui mêle beauté, tristesse et introspection ou simplement de livres beaux et intéressants, Bleu d’août est une lecture incontournable qui saura vous toucher.
Et moi maintenant je veux lire : La Position de la Cuillère que j’ai également en anglais.
Deborah Levy sera ce soir à la Maison de la Poésie.
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