La lumière vacillante / Nino HARATISCHWILI / Gallimard 

Spread the love

Le livre et la rencontre chez l’éditeur ! 

Elle s’appelle Nino, ce n’est ni un pseudonyme ni un choix de genre, c’est juste un prénom de l’ex URSS. Elle est née en Géorgie et Nino serait une Sainte ayant apporté le Christianisme.

Elle écrit en allemand, c’est une langue apprise et acquise qui lui permet plus de liberté, et peut être de prendre un peu de distance avec son passé.

On en apprend de choses dans une rencontre avec l’autrice chez son éditeur Gallimard.

Le livre est l’histoire de 4 amies qui grandissent dans les années difficiles de la Géorgie et qui se retrouvent à l’occasion d’une exposition bien plus tard.

Une belle lecture qui confirme le talent de narratrice de l’écrivaine. 

Un roman aux accents autobiographiques qui reste néanmoins une fiction bien menée.

Mention spéciale pour les descriptions des moments du quotidien et la caractérisation des protagonistes.

La rencontre était co-organisée par Babelio et la brillante équipe a porté son concours à me faciliter l’accès et la sortie du beau bâtiment des éditions Gallimard.

Ils peuvent toutes et tous rajouter un ligne à leur CV : Accueil et gestion de public handicapé moteur, spécifiquement en fauteuil roulant.

Mille mercis à la chouette team Gallimard qui a tout fait pour rendre possible ma présence. Merci Margot !

Au moment de la sortie, perchée dans l’escalier de la maison d’édition portée par 3 courageux messieurs, et en criant « Saint Gallimard protèges moi » et en énumérant des noms de Maisons d’édition pour me détendre, Antoine Gallimard a ouvert la porte et a du avoir la réponse au dossier de la NRF : « L’époque est-elle encore surréaliste » ?.

Mon expérience est un mélange du Baron Perché de Calvino et des femmes sans corps de Leonor Fini.

Surrealiste 

Merci Gallimard & Babelio pour ce moment, vous êtes fantastiques.

Une expérience qui confronte à la réalité d’un fauteuil roulant. Je me suis dite je ne veux pas que le fauteuil m’empêche de revenir chez Gallimard, c’est Gallimard, et encore… en principe je ne pourrais pas travailler chez Gallimard…, et encore ce n’est pas juste…, et encore vivement que je puisse remarcher, et encore… mais tous les handicaps ne sont pas réversibles ? 

Fin de l’histoire.

Pour marque-pages : Permaliens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *