La poule et son cumin / Zineb Mekouar / Points / Sélection pour le Prix des lecteurs 2024

La poule et son cumin est un livre extraordinairement, on perçoit et cet important, la différence que les voies de la vie prennent, selon le côté de la Méditerranée de notre naissance.

Nous lisons une histoire qui parle de femmes, d’amitié et d’abandon, des classes sociales et de pouvoir, pouvoir d’une société qui écrase.

Les voix des personnages j’ai l’impression de les entendre portées par le vent qui souffle sur le Mare Nostrum.

La Poule et son coumin est un premier livre et la jeune autrice Zineb Mekouar dévoile un talent d’écriture admirable.

La construction du livre est menée de façon à l’intégrer le lecteur a l’histoire, Oui Oui pendant la lecture les deux amie que tout divise et tant divise se dévoilent et se laissent approcher par le lecteur. Les personnages ouvrent leur cœur et l’autrice parle d’un monde qu’elle connaît en respectant la distance nécessaire pour sortir de la suspicion d’auto fiction. Mme Mekouar brille vraiment, une nouvelle plume est née et je pense suivre son chemin, que j’imagine déjà intéressant, J’ai lu le livre dans le cadre du Prix des Lecteurs des Éditions Points. Je suis une jurée conquise et vraiment admirative.

Surprise ! Je ne vais pas trop devoir attendre la suite, pas de ce livre mais des romans de l’autrice.

Gallimard, publiera début mai le deuxième livre de Zineb Mekouar.

Je me suis penchée sur le parcours de l’autroce avant de découvrir Souviens-toi des Abeilles.

L’écrivaine et moi avons en commun Sciences Po et l’Italie.

Ce nouveau roman a comme décor le Maroc mais pas celui des plages et des clubs de vacances, le vrai avec ses tradition et ses mythes. Anir est un garçon malade qui vit l’injustice et les difficultés de la vie, amplifiées par sa condition. Zineb Mekouar passe avec élégance du particulier à l’universel, du roman intimiste, une histoire de famille, à quelque chose de plus de l’ordre de l’archétype.

La comptine qui donne le titre au livre parle d’une abeille, toute petite et dit « ça ne devrait pas mourir ». Tout comme les enfants ne devraient par manque de moyens. Attention ce roman est lumineux et mêle réalité et fantaisie bien enracinée dans la terre rouge du Maroc.

L’ écriture est toujours si percutante et directe mais il y a une évolution positive entre les deux livres, plus de maîtrise, tout en gardant une spontanéité admirable.

Les personnages sont attachants et même si c’est un tout autre univers que le mien cette « histoire racontée » est magnifique et on se sent si proche de la terre et de la  montagne du roman.

Je ferai une « vraie chronique » fin avril, juste avant la sortie ! 

Pour les abeilles, pour en savoir plus il faut lire le livre.

Je vous propose d’acheter le premier roman, le terminer pour le 2 mai et acheter le deuxième.

Vous allez adorer Zineb Mekouar

Pour marque-pages : Permaliens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *