Mot de l’éditeur :
Fin 1936. La jeune romancière Martha Gellhorn a vingt-sept ans mais déjà une solide réputation de globe-trotteuse. De neuf ans son aîné, Ernest Hemingway est en passe de devenir le monstre sacré de la littérature américaine. Elle est célibataire mais connaît les hommes, il en est à son deuxième mariage. Entre eux, la complicité est d’abord intellectuelle. Mais la guerre a le pouvoir d’attiser les passions… Du New York bohème à l’Espagne ravagée par le franquisme, les amis deviennent amants. Et les voilà repartis sur les routes, entre l’Amérique, l’Europe et Cuba. Seulement, au gré de leurs allées et venues dans un monde à feu et à sang et d’une rivalité littéraire qui ne cesse de croître, les deux époux ne tarderont pas à goûter aux fruits amers de la vie conjugale…
Avec son talent inégalé pour mêler la fiction à la vraie vie, Paula McLain brosse un nouveau portrait de femme libre, prête à tout pour s’arracher à son sort de simple « épouse de » et devenir l’une des plus exceptionnelles journalistes de guerre de notre siècle.
Biographie de l’auteur :
Avant d’obtenir, à l’âge de trente ans, en 1996, un diplôme en poésie à l’université du Michigan, la Californienne Paula McLain a été infirmière, livreuse de pizzas, ouvrière, barmaid. Depuis, elle a publié plusieurs romans couronnés de succès à l’international, dont Madame Hemingway et l’Aviatrice.
Notre avis :
Mosaïque issue de l’histoire réelle de Martha Gellhorn et de imagination de l’auteur, ce roman est palpitant.
Notre héroïne m’a fait penser à Alexandra David-Néel pour son envie de découvrir et de décrire le monde, l’une une parisienne à Lhassa première occidentale dans la ville tibétaine, l’autre première et seule femme américaine en Normandie pour le débarquement. Les deux frappées par la maladie du voyage et du témoignage.
Tout au long de ce livre, nous sommes entraînés dans une aventure humaine extraordinaire faite de rencontres d’hommes et de femmes, les célébrités de l’entourage d’Hemingway et les souffrants de l’Europe en guerre.
Les passages dédiés aux voyages de Marty comme correspondante de guerre sont aussi remarquables que prenants. C’est la partie de ce roman que je préfère.
Hemingway, l’idole, se transforme pour la jeune journaliste et écrivaine en complice, grand amour, mari et antagoniste au fil des pages.
Réussie et intéressante également la description de la vie à Cuba, on s’imagine à la piscine ou avec les chats dans le jardin.
Ce récit vif et intense est un régal !
❤️❤️❤️❤️❤️
Éditions Presses de la Cité