Le monde anglo-saxon offre une plus grande mise en valeur du fantastique en particulier.
Une résurrection éditoriale d’un maître du fantastique anglais : Arthur Machen, me rends particulièrement heureuse en cette fin d’année.
Callidor propose un livre splendide, illustré avec beauté et justesse.
Je n’ai pas lu l’auteur en anglais (ça m’arrive) la traduction me fait découvrir un style très soigné et précis, une langue riche et inspirée.
Je comprend ainsi finalement mieux l’inspiration qu’y a trouvé Lovecraft, notamment pour son Abomination de Dunwich.
Machen puise dans l’idée d’un monde démoniaque, tellement humain qu’il en fait terriblement peur.
Je découvre un auteur gothique, saturnien, qui sait créer un univers minutieusement préparé et décrit au lecteur avec une force décadente remarquable.
L’ illustrateur, Araya, utilise à merveille plusieurs techniques et augmente l’imagination concrète des descriptions de créatures venues des profondeurs infernales.
Callidor nous a habitué aux éditions luxueuses et soignées, Ici la préface par Guillermo Del Toro apporte un bel éclairage et le livre est aussi agrémenté d’un essai de Jorge Luis Borges sur l’auteur.
Arthur Machen suggère l’angoisse en décrivant le mal profond.
Je suis ravie de cette lecture et du livre que je regarde et garde avec plaisir dans ma bibliothèque.
L’auteur :
Arthur Llewelyn Jones, dit Arthur Machen, né le 3 mars 1863 à Caerleon dans la commune de Newport au Pays de Galles et mort le 15 décembre 1947 (à 84 ans) à Beaconsfield en Angleterre, est un écrivain britannique. Son œuvre se rattache à la littérature fantastique.