Après bien d’autres agréables, lectures de livres de l’autrice, j’ai immédiatement regardé ce que Margaret Kennedy avait écrit d’autre, et celui-ci a attiré mon attention. Un peu par le titre aussi.
Dans un village endormi, un groupe d’intellectuels prétentieux (« Les Oracles ») découvrent une belle œuvre d’art d’avant-garde réalisée par la célébrité locale, un sculpteur qui a mystérieusement disparu à ce moment-là, laissant derrière lui ses enfants, qui se sont retrouvés dans les situations les plus mystérieuses en étant entourées par des adultes dont il valait mieux se méfier !
Ce que ces enfants ont vu, mais effacé de leur mémoire, et que les villageois n’ont pas vu, c’est que l’œuvre d’art en question n’est pas l’œuvre d’art ultime, mais simplement une chaise de jardin frappée par la foudre. Les Oracles, dirigés par la figure de proue Martha Skipperton, lancent une campagne pour acheter l’œuvre d’art avec l’argent public pour le bien du peuple…
La seule à avoir un peu de bon sens, l’épouse de l’avocat local, enquête…
Le reste de l’histoire il faut la lire pour l’aimer, comme je l’aime.
Livre lu en 24h chrono !
J’y ai trouvé un esprit d’observation à la David Lodge et évidemment, cela me plaît beaucoup.
La caractérisation des personnages est superbe et l’absurde sert à se préoccuper et se moquer aussi du réel.
Le tableau blanc de la pièce Art de Yasmina Reza peut se cacher par rapport à l’œuvre d’art que nous trouvons dans les pages du livre !
Attention ! Livre drôle et intelligent !
Cette comédie a suspense, de dérision de la confusion est une autre démonstration du remarquable don de narratrice de Margaret Kennedy.