Éric Calatraba signe un très beau roman, écrit avec passion, on peut le percevoir, passion pour la vie, amour pour l’Espagne et respect pour Los Muertos. Le morts proches ou lointains.
Un détective privé réouvre un « cold case », la disparition d’une adolescente, à Perpignan, qui date de plus de 7 ans.
L’auteur écrit au début de la page 20 « une assiette de « Mantecaos ». Mon cœur lui est acquis et l’idée d’en préparer accompagne toute ma lecture et la rend plus douce ! J’adore ces biscuits sablés, parfumés à la cannelle ou au zeste de citron. Ces spécialités sont typiques de la pâtisserie andalouse.
Après la page 20 le roman garde toute sa saveur, une traversée de l’Espagne et une percée dans les souvenirs s’entremêlent avec justesse. Tout est dévoilé, petit à petit, avec la force des mots.
Los Muertos est un roman bien rythmé et prenant écrit avec un style clair et percutant.
Des personnages: nous connaissons assez d’éléments pour en comprendre les actions et imaginer les réactions.
J’ai envie de demander à l’auteur si son choix d’utiliser, parfois les marques, plutôt que les noms génériques des objets et une volonté de caractériser encore plus les personnes. C’est l’effet que cet artifice a sur moi.
Il me plaît vraiment ce roman des éditions La Trace, la quête d’introspection et celle de la recherche de Claire, la disparue, ont aussi une forte empreinte sociales avec les belles et résolues lignes dédiés aux réfugiés que la mer restitue aux plages espagnoles.Ici le réalisme est de mise.
Un roman limpide et très agréable à lire.