Histoire politique de l’antisémitisme en France. De 1967 à nos jours – Robert Laffon

Couverture avec une œuvre de C215

Samedi 27 janvier 2024. Journée de la mémoire de l’Holocauste 

La commémoration de la libération d’Auschwitz-Birkenau, le 27 janvier 1945, survient cette année dans un contexte marqué par la forte augmentation de l’antisémitisme. Il est essentiel de préserver la mémoire de l’Holocauste.

Les actes antisémites ont augmenté de 1000%.

Je me souviens de la lycéenne que j’étais à Rome et des frissons, de la froide sensation du mal que j’éprouvai lors de la projection,  pour les Lycéens, de La liste de Schindler, le film était dur, mais le pire étaient les applaudissements pour chaque juif abattu, oui les jeunes de droite étaient venus en masse, parmi ces lycéens, horrible et déchaînée, ayant perdu toute trace d’humanité, il y avait une personne qui se disait déjà leader, Giorgia Meloni. Moi je l’ai vu, moi je l’ai entendue dire que le film était de la propagande rouge et crier Sieg Heil comme les autres, plus durement que les autres.

Giorgia Meloni est le premier ministre italien.

Ce livre est plus qu opportun.

La couverture, avec l’ouvrage de C215, avec un tag est une parfaite expression de cette envie de se montrer d’une extrême droite qui n’est ni nouvelle, ni renouvelée.

Le mal est vraiment banal, banaliser la droite extrême, malgré ce que nous connaissons déjà est stupide est inconscient. Inconcevable aussi pour la gamine de 15 ans que j’étais,  de voir la haine éclater juste pour empêcher la projection sereine d’un film, mémoire du monde.

« Histoire politique de l’antisémitisme en France. De 1967 à nos jours », fonde sa force dans la pluralité des contributeurs, et des expertises.

Confronter leurs points de vue permet une analyse fine et pertinente du phénomène en France.

Intéressant et instructif, ce livre est un état de lieux, intelligemment redirigé et complet des voies visibles ou subreptices de d’un mal qui sévit partout et donc aussi en France.

Je vous conseille de le lire, c’est important de réfléchir sur les causes et les effets de l’antisémitisme.

Mon conseil est aussi de ne jamais céder à la banalisation.

Detective Society 

Passionnant, ce jeu est une Escape Game version jeu de société à faire à la maison.

J’ai passé un peu plus d’une heure et demie dans la peau de « Cristina Holmes », mon identité de détective.

Après l’ouverture d’une belle enveloppe cartonnée, les indices et les règles de l’enquête se dévoilent et le jeu devient interactif et multimédia ! 

L’atmosphère fait oublier tout le reste, vous incarnez un vrai détective comme celles et ceux de livres.

Logique et interactivité accompagnent toutes les étapes !

On se croit dans une série policière dont nous sommes les héros.

Chaque saison de Détective society est en 6 épisodes. Les scénarios sont  indépendants. Vous pouvez donc choisir l’un ou l’autre selon vos préférence.

Il est possible de jouer en solo ou en équipe.

Dans mon cas on peut dire que j’ai monté une agence de détectives, j’ai commencé seule avec mes petits indices et preuves et ma famille a vite intégré l’équipe, me rendant moins concentrée, mais créant une vrai atmosphère d’Escape Game.

Je ne serai pas dire à quelle âge on peut commencer à y jouer, mais j’ai vu une demoiselle de 9 ans beaucoup s’amuser et participer avec grand enthousiasme et concentration ! 

Il est possible de souscrire un abonnement et sincèrement, c’est une belle idée car, « détective un jour détective toujours ».

Détective Society est une je fabriqué en France donc en y jouant, je n’ai pas fait exploser mon bilan carbone.

Ce que je préfère dans ce jeu est la résolution d’énigmes (j’aime énormément) et l’interaction avec témoins et indices.

Je suis aussi favorablement surprise de la qualité des scénarios.

Partie Italienne – Antoine CHOPLIN – Édition Points 

Livre lu dans le cadre du Jury pour le meilleur roman Points sélection 2024

Ici nous sommes loins des quartiers populaires de Pasolini, c’est plutôt la Rome de Fellini que nous retrouvons. Ou plus simplement le cœur historique de la ville.

Un quartier très appréciés par les Français de Rome, dans la place se trouve le Palais Farnese, Depuis 1874, il est le siège de l’ambassade de France en Italie et depuis 1875, également celui de l’École française de Rome et la statue de Giordano Bruno.

Un décor completé par un marché encore typique qui anime la place.

La Place de Campo dé Fiori a été commandée par le Pape Calixte III et a été construite en l’an 1456, à l’endroit où se trouvait un champ de fleurs, d’où le nom de la place.

Gaspar, artiste français reconnu a trouvé un lieu idéal pour la détente et la préparation d’une conférence.

La traditionnelle escapade à Rome se déroule par contre de manière différente et atypique.

L’artiste négocie avec un café son installation pour jouer aux échecs avec qui le voudra.

J’aime les échanges et les échecs, j’aurais donc aisément, en passant par la place, pu accepter cette invitation, une pointe sociologique, au jeu.

Les parties s’enchaînent, d’autre lieux mythiques de ma belle vie natale défilent.

L’écriture, d’un auteur que je lis pour la première fois est légère, sobre et très agréable.

Ce roman devient celui d’une histoire d’amour, avec l’arrivée d’une séduisante et brillante joueuse Hongroise, Marya qui mettra le cœur de Gaspar en échec et mat. Son passé et le souvenirs d’anciens parties d’échecs, volent au roman un peu de légèreté pour lui faire gagner en force et poésie.

En dire plus serait dommage pour ce beau texte, écrit à la première personne, illuminé par la toute particulière lumière de Rome. Le roman se lit avec plaisir d’une traite.

Belle lecture merci Points ! 

Alectone – Edmond-Henri Crisinel – Éditions Allia 

Alectone est, une claque, un bijou, une pépite, une perle rare, ou en éliminant les lieux communs des critiques littéraires, une merveille littéraire. Je suis conquise par cette poésie en prose, par les mots assemblées, de sorte à rendre les phrases sublimes.

Le style me plaît, signifiant et signifié se rencontrant pour nous transmettre la joie d’une lecture qui nous sort de l’ordinaire tout en s’intéressant à un univers ordinaire.

Edmond-Henri Crisinel dessine avec talent le quotidien fou et vraisemblable d’un hôpital psychiatrique.

Mais qui est donc Alectone ? Alectone est le nom donné à la patiente dont les cris tenaient éveillé Samuel, toute la nuit, femme réelle et imaginée, qui provoque colère et compassion, résumé parfait de la portée  de cette œuvre déroutante d’une vérité cachée, enfermée et pourtant totalement universelle.

Peu de textes témoignent aussi bien de l’angoisse, ici le Spleen devient pathologie 

L’auteur résume en quelques page les Démons de Samuel, interné dans un hôpital psychiatrique. Enfermé entre  l’ombre et le silence, oscillant entre folie et vérité, attiré par les ténèbres de la folie comme issue au réel.

L’auteur explique ici sa propre souffrance, celle d’un artiste tourmenté. 

Edmond-Henri Crisinel, fit ses études à Lausanne, où il se distingue pour sa culture littéraire, musicale et artistique. Après une année de préceptorat à Zurich (1919), il est atteint d’une grave dépression qui nécessite plusieurs hospitalisations. 

L’auteur est marqué par la dure vie d’un patient trop alerte pour supporter et trop atteint pour sortir de cette maladie de l’âme qui le ronge.

Gay et Chrétien, ses tourments m’ont rappelé Keith Haring, issu aussi d’une impitoyable famille bigote.

J’ai adoré cette lecture, trop vite terminée, je ne connaissais pas Edmond-Henri Crisinel, maintenant je veux lire tous ces textes !

Shining, nouvelle traduction – Stephen King – JC Lattès

 

Grâce à une belle idée de lecture commune de @floandbooks  (Instagram), j’ai découvert la nouvelle traduction VF de Shining.

J’avais déjà lu le livre, en anglais aussi et regardé plusieurs fois le film et la mini série sortie dans les années 2000.

Jack Torrance a pour moi toujours le visage de Jack Nicholson, difficile de sortir de l’emprise d’une énorme interprétation. King dit très justement, que comme spectateur le film est génial, mais l’auteur voit son œuvre bien remaniée.

Cette traduction est certainement plus fidèle à la VO mais sincèrement, mes sensations de lectrice n’ont pas été bouleversées

Le livre est moins épais, la couverture très jolie, « Hard Cover». Cartonnée, mais elle s’abîme très très vite et c’est dommage.

L’histoire est toujours prenante, j’ai beau connaître la trame, King me prend au piège de ce livre à chaque fois.

L’histoire, est celle de un écrivain, paumé, en panne d’inspiration qui accepte un emploi de gardien à l’hôtel Overlook, totalement coupé du monde durant la fermeture hivernale. 

Jack est est accompagné de sa femme Wendy et de Danny, leur fils. Cet hôtel a été le théâtre de terribles massacres, suicides et autres faits violents qui ont eu lieu par le passé. Jack est un ancien alcoolique. Il est sobre depuis plusieurs mois et imagine profiter du temps passé dans l’hôtel pour écrire une pièce. Mais Danny possède un don et reçoit des visions lui indiquant le danger que représente cet hôtel. Une fois sur place, il est assailli par des visions plus effroyables qui définissent un crescendo de la peur et de l’angoisse. Danny voit fantômes et forces démoniaques. Des étranges et mystérieuses apparitions qui deviennent agissantes et dangereuses. Son père se laisse transporter par les fantômes de l’hôtel Overlook et recommence à boire. Complètement alcoolisé, il s’en prend à sa femme et à son fils avec un maillet de croquet.Danny via le Shining, son don de clairvoyance arrivera à donner l’alerte…

Connaître les grandes lignes de l’histoire ne vous empêchera pas d’apprécier les milles manières choisies par King pour vous garder éveillés et alertes !

Un livre à lire dans la version que vous voulez ou à relire dans celle-ci.

Qui est Emma Goldman ?

2 livres des Éditions Payot m’ont aidé à répondre à cette question, et à répondre à mon ignorance, encore une fois liée à l’histoire d’une femme, philosophe, féministe et militante politique.

L’histoire d’Emma pourrait aisément être un roman.

Vivien Gornick dans Emma Goldman « La révolution comme mode de vie », dresse une analyse lucide et pertinente de cette femme dont les « occupations » prennent beaucoup de lignes dans ses biographies.

Emma Goldman, née juive orthodoxe dans l’empire russe, soutien la révolution de 1917 mais devient rapidement critique et dissidente, notamment à cause du traitement des Anarchistes.

On la considère philosophe de l’Anarchie.

Son militantisme est pour l’émancipation sociale, pour le progrès de l’humanité.

Elle est révolutionnaire, et accepte ce mode d’action, le reconnaissant comme nécessaire.

Féministe radicale, radicale elle l’est, libre aussi. 

C’est une femme qui vit pour ses idéaux, dans un incessant besoin de se battre contre les structures du pouvoir oppressant et du patriarcat.

Elle parcourra le monde, en donnant des conférences en écrivant et en étant de tous les combats sociales.

Je pense qu’elle aurait aimé, changer les êtres humains, pour changer le monde.

J’ai adoré lire ce livre que je vous conseille 

Mes lectures continuent toujours chez Payot avec 

« Lettres à l’amant » et autres textes choisis d’Emma Coldman.

Nous voilà confrontés à la vie privée d’une révolution qui est avant tout, une femme.

Sa grande interrogation est comment insérer un place à l’amour dans sa vie militante. 

Comment vivre sa passion avec Ben Reitman qui était un anarchiste et médecin des pauvres (« the hobo doctor »), fils d’immigrants russes juifs.

J’admire cette femme, qui a tout sacrifié en espérant porter une pierre à l’édifice de l’émancipation sociale.

Ces deux lectures, m’on fait du bien, le premier livre pour l’excellente présentation, psychologique et politique d’Emma Goldman et le deuxième car je suis une adepte des recueils épistolaires qui nous permettent toujours de mieux calibrer la personnalité du sujet de notre lecture.

2 conseils de lecture en 1 post aujourd’hui ‘

Divina Mimesis Pier-Paolo Pasolini Bartillat

Quelle belle édition qui nous est proposée par Bartillat, Divina Mimesis, est riche d’illustrations et de détails précieux.

Pasolini, convaincu, à la manière Gramscienne, que l’art et la littérature doivent représenter la vie et la manière d’expression des classes subordonnées – ainsi que leur enracinement dans les traditions rurales et religieuses, mais aussi et surtout leurs exigences de changement et de rédemption – il voyait dans l’expérimentalisme et dans les contaminations entre le langage « élevé » (celui des élites au pouvoir, des intellectuels, de la science et de la religion) et le langage « bas » (celui des classes modestes, du prolétariat et, dans une situation plus concrète de la banlieue romaine, des classes populaires), une sorte de reproposition du problème que Dante, en son temps, avait déjà affronté et résolu, de manière exemplaire, dans sa Comédie.

Dante a donc été pris comme modèle pour un engagement renouvelé des intellectuels des années 1950 à exercer une fonction de « représentation » du peuple, comme l’espérait Gramsci dans ses Cahiers de Prison.

Pasolini à également été influencé par la vision de Dante que ses études littéraires personnels et ses lectures lui ont procuré.

La Divine Mimesis est une œuvre inachevée de Pier Paolo Pasolini, publiée à titre posthume en novembre 1975. L’œuvre est une réécriture moderne de la Divine Comédie et, en particulier, du premier « cantico », re imaginé par Pasolini comme un enfer néo-capitaliste dans dont sont punis les pécheurs de son époque, comme les conformistes, les petits bien-pensants, les vulgaires et autres. Pasolini a commencé à écrire La Divina Mimesis en 1963 et y est retourné occasionnellement pour le reste de sa vie ; des notes et des pages manuscrites ont également été retrouvées dans la voiture sur les lieux du meurtre et dans les mêmes poches que le corps de l’agresseur.

Lire les fragments, de cet œuvre en Français a pour moi une grande valeur.

Chaque page parle de Rome et parle au monde.

Dans la Comédie de Pasolini l’auteur occupe à la fois le rôle de Dante et de Virgile et utilise une langue simple et puissante.

Si les fragments étaient devenus une Mimesis  de la Comédie toute entière, nous serions probablement en présence de l’un des plus importants chef-d’œuvre du 900.

Une anecdote :

Dans l’annexe aux fragments, Pasolini insère une note de l’éditeur écrite à la troisième personne par un hypothétique éditeur imaginaire qui décide de publier l’œuvre inachevée sur la base des notes et fragments laissés par l’auteur à titre posthume parce que – il est précisé –  » il est mort, tué à coups de bâton, à Palerme, l’année dernière.» prédisant presque par hasard tragique le véritable destin de Pasolini.

Découvrir Lénine Marina Garrisi Éditions Sociales 

Découvrir cet homme du XXème siècle est intéressant aujourd’hui du point de vue historique et politique, pour décrypter son analyse à travers ses mots, Marina Garrisi  offre une parfaite entrée en matière. 

Une courte et essentielle note biographique et des textes choisis, commentés et expliqués dans leur contexte permettent une vision globale du rapport de Lénine aux principales idées qui ont fait la révolution de 1917.

Figure majeure de l’Histoire russe, Lénine a fondé l’État soviétique. Découvrez son parcours, de sa jeunesse à sa mort en passant par sa relation avec Staline et Trotski 

Ce livre est intéressant et me rappelle ma jeunesse universitaire à Sciences Po et militante quand le concept d’ «émancipation sociale » est devenu mien aussi.

J’admire l’effort dans si peu de pages (les écrits de Lénine sont très abondants) de faire connaître ce penseur souvent vu de la même manière que Staline.

Lénine tout en étant maximaliste et ayant choisi la voie de la révolution armée ne fut pas le responsable de la totalité ou de la portée des actes de son successeur.

Dans cette année 2024, j’ai très envie d’explorer le passé de la manière plus objective possible, sans amalgames faciles. 

Je continuerai mes lectures avec Lénine et l’arme du langage de Jean-Jacques Lecercle aux editions La Fabrique.

Pour info :

Un siècle après la disparition, le 21 janvier 1924, de Vladimir Ilitch Oulianov, l’Humanité lui consacre un numéro exceptionnel, déjà disponible en kiosques et sur commande. Avec l’ ambition de réinterroger un parcours et des combats replacés dans leur temps.

Gelsomina, A La Folie Théâtre, avec Nina Karacosta

Quelle beauté mélodieuse !

J’aime Federico Fellini, cette comédie est faite pour moi car elle est une adaptation du film de Federico Fellini, La Stada.

Grandes émotions, grande sensibilité, et de la poésie accompagnent toute la représentation.

La comédienne exprime une force remarquable également, dans une interprétation sobre, dépouillée et authentique qui m’a rappelé les films en noir et blanc.

Le film de Fellini est sorti en France en 1955.

Gelsomina, femme enfantine naïve, a été cédée par sa mère à Zampano, un hercule de foire qui vit de ses piètres numéros. La frêle jeune fille va peu à peu se mettre à aimer le colosse malgré sa brutalité. Zampano se découvre une sorte de rival en la personne d’un funambule lunaire, baptisé il Matto.

Considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de Fellini, La Strada  a remporté l’Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1957.

Comme la grande Gulietta Masina dans le film, la comédienne de Gelsomine sait nous tenir sur le fil des émotions.

L’histoire et celle de l’éternelle domination et soumission, de la faiblesse qui pousse à aimer la force, même si elle est brutale.

Un texte magnifique et une Comédienne, Nina Karacosta, vraiment sublime. 

1769 La Corse à la naissance de Napoléon Bonaparte / Olivesi Jean-Marc /  Éditions Albiana

 

Ce livre, l’aghju vintu, je l’ai gagné ! À un concours organisé par l’éditeur !

Oh joie énorme joie ! cette publication je voulais vraiment la lire.

J’ai une grande passion pour l’époque pré Napoléonienne et pour celle de l’Empire.

(Et pour Napoléon Bonaparte, alors que mon mari lui préfère Talleyrand)

Cette édition est belle pour la forme et pour le contenu riche et captivant.

Les photos sont d’excellente qualité, et ont sur moi l’effet de vouloir emprunter, tous les meubles et objets de décoration de la maison des Bonaparte en Corse à Ajaccio. Mention particulière pour la coiffeuse.

Moment de rêve aussi la découverte des usages, des protagonistes corses de l’époque et des ancêtres de Napoléon. Je suis en train de lire une biographie de Charles Bonaparte mais les informations de ce livre sont assez détaillées et sont idéales pour parfaire ses connaissances historique sur le Bonaparte qui a eu une véritable importance sur la formation de ses enfants et donc de Napoléon.

Lecture super intéressante et agréable. Une plongée en Corse et dans l’atmosphère Corse.

J’aurais aimé que les scénaristes du récent film sur Napoléon lisent des livres comme celui-ci et montrent davantage la famille et l’île, deux piliers importants. En vérité pour faire déjà légèrement mieux un simple manuel scolaire d’histoire aurait été suffisant

Finalement il s’agissait d’un film inspiré par l’histoire de Napoléon et pas un film sur Napoléon.

Dans ce livre, le titre n’est pas trompeur, il s’agit bien de la vaste histoire La Corse à la naissance de Napoléon Bonaparte. Traitée avec une belle capacité de transmission.

J’ai vu dans le site de l’ éditeur qu’il existe une collection de livres du même format et je veux absolument lire Napoléonien et l’Antiquité.

Je vous conseille cet ouvrage, qui m’a extrêmement plu, mais aussi de découvrir la Maison d’Edition Albiana, éditeur en Méditerranée. 

Créée en 1983, la maison d’édition Albiana présente aujourd’hui un catalogue riche de plus de trois cents titres, le plus fourni de toutes les éditions insulaires.  

Résolument régionaliste et généraliste, Albiana est tournée vers le monde. Moi je les aimes beaucoup.