William – Stéphanie Hochet – Rivage

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Le 23 septembre sera publié le nouveau roman de Stéphane Hochet, j’attends toujours les annonces de ses sorties avec impatience car j’aime sa façon de nous raconter les histoires.
Une écrivaine qui voyage avec brio dans les sujets qui lui sont chers, est une artiste à suivre.
Tout a commencé avec son Éloge du Chat, livre que je ne pouvais qu’aimer.


En lisant « William » dans un café, une dame m’a demandé si il s’agissait d’une biographie du prince…
J’ai répondu l’autre William, l’anglais encore plus célèbre et une liste démesurée et que j’ignorais de William a résonné dans les vides rues parisiennes, mais non non Shakespeare Madame ! La suite est coutre et simple : ah … (silence) j’ai pu donc finir mon jus de myrtilles, seule avec « mon William » guidée par Stéphanie Hochet dans les années méconnues de la vie de Shakespeare.

Tout est bien écrit et décrit bien une époque.
C’est décidément mon livre préféré de l’écrivaine, le fond et la forme sont en parfaite harmonie.
Coup de cœur pour William, que je vous invite à découvrir.
Il est temps de donner la parole avec deux questions, une sur le livre et l’autre sur elle :

Bonjour Stéphanie,

Deux questions pour et sur vous :

Le choix d’une intrigue sur une partie de la vie de Shakespeare, est-elle due à une fascination/admiration de l’écrivain et symbole Britannique ?

Vous arrivez toujours à attraper le lecteur qui ne peut plus lâcher vos œuvres, mais en suivant vos activités, les réseaux sociaux trahissent, vous êtes aussi une écrivaine engagée et présente,
pensez-vous qu’un « intellectuel »
doive être engagé, de façon un peu gramscienne ?

Bonjour Cristina,

Pour répondre à votre question, je suis toujours fascinée par les personnages de mes livres. Écrire n’est pas facile et demande énormément d’énergie, je ne peux passer des mois voire des années qu’avec des gens qui me fascinent.
J’ai rencontré Shakespeare à l’âge de 18 ans, il a été absolument essentiel dans ma vie de jeune femme. J’ai adoré étudier son œuvre et comme je le dis dans « William », il m’a permis de m’élever. À cette époque, j’aurais pu sombrer à de nombreuses reprises. J’avais besoin de m’accrocher à une très haute branche.

Concernant la deuxième question, chaque écrivain fait comme il veut et comme il peut.

Je ne sais pas si je suis engagée, je me méfie de ce mot un peu poseur, un peu crâneur. Je suis naturellement bouleversée par l’injustice que je constate à des endroits variés.

Je ne peux pas être indifférente à l’extinction des espèces, à la violence du sexisme ou à la guerre à nos portes. Depuis mes années d’étudiante j’ai pris l’habitude de lire la presse, quant à la chose politique, j’en parle depuis l’enfance, ayant été élevée dans un milieu très politisé.
Je suis en même temps d’une nature sceptique, constatant chaque jour combien l’être humain ne pense qu’à son propre intérêt.

Merci Stéphanie !

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