J’ai lu ce livre parce que j’apprécie l’autrice et j’ai déjà lu d’elle « Viendra le temps du feu » de la belle collection Sorcières et encore car j’ai adoré la chronique de Camille Lucidi à propos de ce livre ( @lesvoyagesheures sur Instagram).
Je suis bien contente d’avoir suivi la voie et la voix qui me conduisaient vers Le Chant de la Rivière.
J’ai toujours été fascinée par les rivières, sources de vie et témoins du monde.
Le bruit calme, presque étouffé, ou rythmé par l’impétuosité de l’eau m’enchante comme toute manifestation de l’eau aux couleurs changeantes sans laquelle aucune vie ne serait possible.
Dans le livre de Wendy Delorme aussi, la rivière est une spectatrice du mondes des hommes dépositaire du passé et chargée de le transmettre..
Le texte est d’une grande force évocatrice, dense et ensorcelant, ce récit est celui d’un cours d’eau qui racconte une histoire d’amour passée qui était interdite. La même rivière est proche d’une femme en quête de réponses sur l’universalité de l’amour et sur la maternité.
Si l’élément de l’eau est protagonistes du livre
de Wendy Delorme, elle excelle dans la capacité de donner la parole à la nature dans ses différentes formes et représentations.
Ce récit nous berce comme la mélodie de l’eau qui s’écoule doucement.
L’épisode de vie d’une écrivaine à la recherche d’inspiration qui se retire dans une maison dans les Alpes Franco-Italiennes, devient le conte des passions interdites et des questionnements.
L’écriture de l’autrice est toujours envoûtante et captive immédiatement le lecteur qui est otage des mots qui suivent le cours du récit.
Livre à lire et l’occasion de lire aussi le précédent de l’autrice toujours chez Cambourakis, toujours excellent qui touche toujours au plus profond le lecteur et la lectrice.