La vague qui vient – Daniel Fohr – Inculte

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La vague qui vient et la vie qui change, j’ai souvent (pas trop heureusement) été portée par la vague.

Lui aussi il recommence ailleurs, ce personnage, intelligent est celui de Daniel Fohr, dessinateur en exile volontaire ? sur une île.

Une île qui a toutes les caractéristiques, les joies , les défauts, le bon et le mauvais d’une île.

Si tu es « Insulanu » ta vie s’organise différaient encore plus si tu n’es pas natif, pas autochtone.

( L’île du livre n’est ni en talle ni en localisation semblable à la Corsica mais « Insulanu » résonne fort dans ma tête – Insulaire en Langue Corse-.)

L’acclimatation au rythme et aux usages locaux est à la fois perturbée et accélérée par une viste et une commande inattendues.

Le Maire oui oui un Monsieur le Maire arrive avec la proposition suivante : Décorer, peindre entièrement la grande salle des fêtes.

Le choix de l’artiste est facile, il est sur place à demeure…

Le motif principal de la commande est de donner du prestige et une vision culturelle à l’île.

Une fois la tâche acceptée la fresque de l’île se dévoile, les visions de chacun les imaginaires de tous.

Quel choix faire ? Modernité oui Histoire ? Vérité ou Allégorie ? Faits ou Légendes.

L’artiste devra décider et explorer l’île et ses habitants, pour maîtriser ses sujets.

Ce livre, est le coup de cœur avec le plus grand cœur de cette rentrée littéraire.

Finirais je un jour pour moins aimer un livre by Inculte Éditions ?

J’adore la prose de Fohr.

L’intrigue, cette fresque d’une fresque est intelligente et prenante, l’écriture est une laisse pour les lectrices et les lecteurs, impossible de s’éloigner de cette vague de mots.

Les titres des chapitres sont très drôles et pertinents en plus !

Ce roman est une étoile dans le firmament de cette rentrée littéraire, une étole qui brille fort et que nous voyons clairement, comme quand on regarde le ciel sur une île, sur l’île.

Je l’avais aperçu à la présentation de la rentrée littéraire de l’Inculte ce roman et je suis heureuse de l’avoir enfin lu l la couverture me fait penser à La Grande Vague de Kanagawa.

Pour marque-pages : Permaliens.

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