Nos chats se sont liés d’amitié avec un Roitelet.
Le @boocklubculture en a parlé, @vleel a rencontré l’auteur et pourtant je n’avais pas encore le livre. Il est arrivé chez moi en cadeau il ne manquais plus qu’une proposition de lecture commune avec Joalie pour ma faire ouvrir ce petit livre au cœur grand.
François Beauchemin décrit dés épisodes de vie avec une simplicité et une délicatesse imparables.
La poésie illumine chaque phrase du récit
La nature est présente et nécessaire dans tout le chemin qui nous est conté.
Le jardin est une figure centrale pour les rencontres, pour se sentir libre. la terre, la naissance, j’ai l’impression de lire Italo Calvino parfois.
Le frère du personnage principal et narrateur, est Schizophrène, il se sent très jeune, s’évaporer, perdre le contrôle, sa famille l’accompagne dans la mesure du possible.
Jean-François Beauchemin aborde dans son livre, la question de la maladie mentale sous l’angle de la relation aux autres et à la nature.
Le deux frères, désormais orphelins, ont un lien très profond, une quête silencieuse de « The meaning of life ».
C’est l’éloge d’une vie paisible, et pourtant riche en questionnements que nous lisons.
Une fois le petit livre commence, j’ai du le lire sans interruptions, puis avec un bon Thé et une British Shortair noire de 9 mois sur les genoux, j’ai eu l’envie et le besoin d’en relire certains passages qui avaient eu une résonance particulière en moi.
L’auteur racconte rêver souvent ses parents décédés et se demande si ils sont « totalement morts. »
Moi depuis mon Coma je rêve toutes les nuits ou presque de me parents. Alors, peut-être qu’il ne sont……
Amour et tendresse sont les mots qui me viennes à l’esprit pour définir le file conducteur du Roitelet
Les échanges entre les frères, tous deux lucides et liées par une tendresse perceptible, sont très justes à tout moment et particulièrement quand il partent de Schizophrénie, des tentatives pour trouver un équilibre
Belles sont les phrases sur le rapport avec Dieu.
Magnifique récit poétique, Le roitelet de Jean-François Beauchemin donne envie de vivre, d’aimer le monde, la nature, les hommes. les femmes et tous les Roitelets.
Ce livre est une véritable leçon de vie et d’optimisme :
« Je crois au contraire qu’en dépit de tout, des jours radieux s’ouvrent devant nous. Mais nous sommes de mauvais peintres, et nous manquons de recul, et peignons sur la toile un paysage déformé par notre vision trop étroite »
Il faut lire ce livre pour « le sentiment tragique de la déchirante douceur du monde » qu’il vous transmettra.
Il s’agit d’un texte lumineux Merci Joalie et Cacao !
