Marie Charrel nous entraîne dans cette biographie romancée qui est une double quête, celle de la narratrice sur ses origines et celle de la découverte de la vie de Yo Laur.
Tout commence par un petit tableau oublié, tout commence par l’envie de donner la voix, la parole à Yo Laur.
Le livre est structuré en trois parties: Paris, Alger et le camp de Ravensbrück oú la peintre terminera ses jours.
Yo Laur ne reste pas dans l’ombre de son père, peintre reconnu, elle mène ses combats et sa propre révolution c’est le fil conducteur de cette enquête, ce carnet de notes qui fait sortir la peintre du rôle de petit objet oublié et lui rend la lumière que l’artiste mérite.
Ce livre est très réussi, ses références culturelles et artistiques sont constantes.
J’ai été touchée tout au long du récit et émue par sa troisième partie qui décrit méticuleusement la vie dans ces lieux d’horreurs que le camps, tous les camps ont été.
Ce roman est une incitation à ne pas oublier.
Un livre qu’il faut faire connaître, une auteure d’un grand talent qui mérite, tout comme son œuvre une belle lumière.
J’inviterai mes amis professeurs à le proposer aussi.
❤️❤️❤️❤️❤️
Fleuve Éditions
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