Les Belles Lettres
Lire un livre suscite en moi une telle joie, de préférence je préfère les versions papier mais la liseuse me vient en aide en voyage, normalement si l’ePub se ballade, son frère jumeau m’attend sagement à la maison ou en cas d’indécision, il viendra à la fin de ma lecture.
Si je suis amoureuse des livres, je le suis également de tous les métiers du livre.
J’avais, avant ma pause coma, le projet d’ouvrir une librairie, et si je devais recommencer ma vie, je troquerais bien mes Sciences Politiques pour une voie plus philosophique qui mènerait à l’édition.
En lisant, on apprend à communiquer, à se concentrer et se détendre.
Nous rêvons, souffrons, tremblons. Avec un livre, on vit l’ivresse sans ou avec l’alcool (à boire avec modération).
Tout ça, tout ça pour dire que c’est possible d’aimer un livre mais aussi une maison d’édition pour sa ligne éditoriale, ses choix d’auteurs et traducteurs, et même ses couvertures.
Je commence ma série « ME : i love You ! » avec Les Belles Lettres, au Festival du livre de Paris leur stand m’attirait tel un aimant.
Leur traduction d’une biographie de Dante m’a tellement fait plaisir.
Autour de moi, la famille et les amis fans ne se comptent plus.
Pour moi c’est une valeur sûre pour ne pas seulement apprendre mais et surtout comprendre. Je dirais même prendre conscience.
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » disait Rabelais.
Les couvertures sont sobres pour les ouvrages, des traductions de classiques et de savoir, bien plus sophistiquées quand le livre n’est pas une compilation mais une interprétation du monde, une description.
Je vais vous parler de ce soi à lundi prochain de 4 livres de la ME qui sont récents et intéressants ( le fait que ça rime est une pure coïncidence ! )
Les Belles Lettres proposent l’une des plus importantes bibliothèques au monde de textes classiques.
L’expression « belles-lettres » désigne un corpus d’œuvres distinguées pour leur valeur littéraire, et, par métonymie, l’étude de ces textes. Cette définition, à mon avis décrit bien le soin et l’attention portée aux textes publiés.
Le souci de la transmission est présent dans chaque ouvrage.
Voici les 3 premiers livres de mon aventure dans le monde des Belles Lettres (cf Photos )
Le quatrième livre est Warhol qui m’accompagnera à l’exposition parisienne qui le voit à l’honneur avec Basquiat
Roberto Mercadini présente son livre Le génie et les ténèbres –
Le génie et les ténèbres: Léonard de Vinci et Michel-Ange
La rivalité des deux artistes de la Renaissance est centrale dans ce livre, j’en avais connaissance mais je n’avais jamais approfondi la question. L’auteur évoque le parcours de chacun, notamment les divers métiers exercés par De Vinci, les enjeux liés aux métiers de l’art de cette période, la générosité des seigneurs et des papes, les nobles, les guerriers et les moines qui gravitent auteur d’eux. Rôle centrale celui des mécènes et de la liberté de l’artiste.
La couverture du livre est très belle et illustre bien le faste et la rigueur présents à l’époque.
Pour les amateurs d’histoire ce livre est nécessaire, il se lit aisément et se prête aussi à une lecture par celles et ceux qui ont juste envie de plonger dans une époque et côtoyer deux figures centrales de la Renaissance