Le livre est très personnel et beau.
La porte d’entrée de ces pages donne directement dans un Cabinet médical. Ce cabinet pourrait bien être le vôtre, celui où vous allez pour vous soigner ou bien pour y travailler. Quelque soit votre rôle, soigné ou soignant tel est votre ghetto. Nous sommes forcés de faire avec: les changements, pourtant applicables ,sont difficiles à voir le jour.
L’histoire de ce médecin, le ton neutre utilisé par l’auteur suscitent en moi des souvenirs et une grande attention aux détails si vrais ou au moins si plausibles.
J’imagine que l’exercice, pas seulement de style, de l’auteur, lui même médecin généraliste, n’a pas dû être aisé, ceci n’est pas un documentaire avec de brûlantes révélations sur les difficultés de l’univers médical, il s’agit bien d’un roman, un roman du réel qui sait trouver une vrai place au protagoniste. Jean, est un médecin qui a une empathie lucide envers ses patients, un homme qui choisit le bien. Le mien de médecin, s’appelle Jacques et il a la même capacité à choisir l’humain, il aurait pu également inspirer Baptiste.
Des sourires et des larmes ont accompagné ce texte. Bien écrit et bien décrit.
Cette lecture m’a fait du bien, il s’agit de réfléchir avec un prisme lumineux, bienveillant même dans la lecture de pages où la mort s’invite, bien trop tôt, bien trop stupidement.
Ta phrase, celle qui parle « des 6 minutes » restera longuement dans ma tête, j’ose dire dans mon esprit.
Je ne veux pas vous en dire plus sur le récit,
je vous conseille, pour votre bien de le lire !
Juste une petite remarque pour l’éditeur, j’adore le format, facile à lire et à transporter aussi.
Bravo à l’auteur qui est devenu excellent dans le dosages des ingrédients qui font d’un bon livre un livre remarquable, qui touche. Un livre qui reste.