Blood Orange

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Mot de l’éditeur :

Alison Wood est avocate pénaliste. À mesure que sa carrière décolle, sa vie familiale se dégrade : elle passe ses journées à plaider et ses soirées dans les bars pour décompresser. Patrick, un collègue avec qui elle entretient une liaison toxique, souffle le chaud et le froid et l’humilie tout autant qu’il se sert d’elle. Pourtant, Alison n’arrive pas à décrocher.

Quand Patrick lui confie sa première affaire de meurtre, elle se plonge dans l’histoire de sa cliente, Madeleine, qui a poignardé son conjoint d’une quinzaine de coups de couteau. Au fil de leurs entretiens, Madeleine se livre : son mari diluait la pilule contraceptive dans son thé, examinait toutes ses dépenses, prenait toutes les décisions…

Petit à petit, leurs deux vies se font écho. Qui contrôle qui ? Et si, avant de défendre les autres, Alison commençait par se défendre elle-même ?

Un thriller addictif.
Un style ultra-efficace.
Un twist final explosif.

« L’élégance de ce thriller n’a d’égale que sa puissance narrative. » Clare Mackintosh, auteure de Te laisser partir.

Biographie de l’auteur :

Harriet Tyce a grandi à Édimbourg et a étudié l’anglais à l’université d’Oxford, avant de se reconvertir dans le droit. Elle a travaillé en tant qu’avocate pénaliste à Londres pendant presque dix ans, avant de se consacrer à l’écriture. Elle vit à Londres.

Notre avis :

Le roman est écrit à la première personne C’est Alison qui offre au lecteur un aperçu approfondi de ses pensées, de ses sentiments et émotions. 

L’histoire est racontée au présent, avec quelques allusions au passé, ce qui donne un sentiment d’immédiateté et de suspense croissant. La structure narrative est très facile à suivre et très efficace.

Les personnages sont bien nuancés et l’auteure ouvre une fenêtre sur le monde des avocats à Londres. Tout cela semble vif et réel on s’imagine dans le quartier du « Temple ». Travailler tard, noyer le chagrin dans un pub et dans bien trop d’alcool, devenir proche de ses collègues de travail aux dépens de sa famille. 

L’alcoolisme « social » cette quête de convivialité forcée est présente et bien problématique. Les actions se succèdent rapidement, les histoires se mêlent, les lignes qui séparent le bien et le mal deviennes subtiles.

Tout est habilement tissé, un mélange toxique de passion, de haine, de trahison et surtout de manipulation.

Des vies de femmes qui combattent leurs démons au quotidien.

Alison demande pardon tout le temps à son mari et en même temps n’arrive pas à avancer, à faire des choix qui s’imposeraient pourtant.

Le final est inattendu, surprenant et vraiment génial, quelle surprise !

Ce thriller est passionnant et ingénieux, je suivrai l’auteure.

❤️❤️❤️❤️❤️

La bête Noire – Robert Laffont

Harriet Tyce
Temple Church
Royal Court of Justice

Pour marque-pages : Permaliens.

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