J’ai choisi cette lecture pour son titre et pour l’autrice.
Marie-Helene Lafon fait parte des écrivains et écrivaines de talent que j’ai l’envie irrésistible le lire. Son Flaubert m’avait enchantée.
Cezanne, l’Impressioniste si singulier qui courtise la géométrie, m’a toujours fascinée, et pourtant je connais si peu de choses sur lui.
La livre était donc à lire sans tarder pour moi.
Et pourtant j’ai un peu tardé en le gardant pour le moment opportun et lui dédier le temps libre et disponible nécessaire.
Après cette lecture je peux confirmer la persistance de la belle écriture de l’écrivaine qui tisse, puis dessine une toile de mots appropriés et toujours porteurs de poésie.
L’autrice nous entoure de sensations que les tableaux de Cézanne provoquent
Une analyse vivante et percutante, parfois personnelle.
Lettres, vision romancée et interprétation trouvent un parfait équilibre dans cette œuvre tellement agréable à lire.
J’ai eu l’impression d’être derrière une serrure, cachée, pour en apprendre un peux plus des couleurs de la vie de Cézanne.
Le texte est organisé en 5 chapitres, (famille, sous-bois, dans l’atelier fendu, aller au paysage, écrire-peindre. Chaque séquence aborde une période où partie de l’existence
Les chapitres sont encore divisés en deux parties, la dernière donne la parole à des personnages de la vie de Cézanne.
Ce magnifique portrait du peintre convoque tous les sens.
Une belle histoire que je conseille pour la finesse de la culture et pour sa vitalité.