L’un des tests cognitifs faits après un coma est l’enchaînement des mots. Il s’agit de vite associer le premier mot qui nous passe par la tête à la suite d’un mot donné par, dans mon cas, une psychiatrie. Au mot mer, j’ai associé Méditerranée et enchaîné avec civilisations.
Quand je pense à la mer, je pense immédiatement au Mare Nostrum. Je pense à l’histoire des terres qu’il baigne et à ses rivages.
D’un côté les riches, de l’autre les pauvres.
La mer de mon enfance, à 25 minutes en voiture de ma maison à Rome, celle de mes vacances en Sardegna avec ma tante, celle tant aimé par mon père. Celle qui représentera pendant toute mon enfance, amour, histoire et bonheur.
À Rome, la légende veut que la place « Navona », remplie d’eau servait à des batailles navales dans la ville. À Ostie, le port de Rome, tout parle de la mer. La Rome ancienne était la reine des mers.
Rome a été, comme pour tant d’autres avant moi, mon berceau.
Lors de mes dernières années de lycée, l’histoire de la Méditerranée est devenue une passion.
Ce livre est donc pour moi un vrai bonheur.
Le plaisir de la lecture, des mots, des phrases et des chapitres allié à l’histoire, l’art et une vision anthropologique de la Méditerranée vue des deux rivages.
J’apprécie particulièrement la mise au point de l’auteur sur Hannibal, opérée savamment.
Parler de la Méditerranée est impossible, sans penser aux odyssées des migrants à la recherche de l’Eldorado et accueillis, si ils survivent, comme de barbares envahisseurs.
J’ai adoré cette lecture, pour vous détendre, pour apprendre et pour réfléchir.
« L’histoire enseigne mais elle n’a pas d’élèves » – Antonio Gramsci, devenons élèves de ce livre qui nous enseigne l’ouverture d’esprit et l’amour de l’autre; l’universalisme.