
Il était donc écrit, à ma page, dans le livre du destin, que j’admirerai profondément Goethe.
Cette belle phrase l’auteur de ce voyage en Italie l’utilise pour décrire l’extase d’être arrivé à Venise.
J’ai lu ce livre, une première fois en Italie, en italien, j’avais envie de le lire en allemand et j’avais donc commencé à étudier cette langue.

À cette époque j’aurais aimé parler, et surtout comprendre, toutes les langues de la planète pour pouvoir incarner l’idée de « voyageur » de Goethe.
Pas un touriste qui passe sans observer mais un voyageur qui sait voir en la diversité des cultures une immense richesse.
Goethe a fait un voyage en Italie d’environ une année et demie.
Voir les mots du livres, nous montre l’amour pour l’art et la culture de ce voyageur allemand ouvert d’esprit et qui s’enthousiasme pour la découverte. Goethe sait s’émerveiller et ça c’est très précieux.
Dans ce récit il s’expose beaucoup, en parlant de son parcours, il raconte aussi sa « weltanschauung », sa vision du monde.
Ce portrait de voyage est aussi un véritable carnet commenté des lieux et des personnes que Goethe rencontre.


Comme la plupart des récits de voyages d’écrivains, le Voyage en Italie de Goethe est mieux que les guides touristiques. Ne partez pas en Italie sans lui et prenez aussi celui de Montaigne et celui de Stendhal.
L’immense auteur allemand est pour moi toujours une découverte, à chaque fois je m’émerveille en le relisant. De cette édition la préface est très outille pour avoir un peu de contexte sur l’œuvre, l’auteur et l’époque.
Une belle analyse riche et intéressante.
Alors voyagez, vous aussi, avec ou à travers Goethe.
