Mocchia di Coggiola, un nom de famille qui marque, surtout pour moi franco-italienne !
Je le liais à une exquise artiste Sorrel, artiste et femme de l’auteur de ce livre, dont je possède une œuvre qui m’accompagne tous les jours et que j’affectionne particulièrement.
Aujourd’hui, l’artiste du livre est Massimiliano.
Le roman nous fait voyager à Venise.
Ce texte est élégant et fascinant tout comme la ville qui est un personnage à part entière.
Le livre est illustré par l’auteur qui élargit son talent à l’art du dessin.
Le décor lacustre héberge cette histoire baroque , pour ses personnages sortis tout droit de l’imaginaire théâtrale vénitien et pour l’écriture très personnelle et avec des traces d’italien qui la rendent encore plus « fardée » et éblouissante.
L’éditeur nous éclaire, dans la quatrième de couverture, sur ce sibyllin récit :
« En plein carnaval, les autorités ont isolé la lagune et abandonné ses hôtes emperruqués à leur sort. Les voilà errant sur les gondoles dans leurs costumes de duchesses et de camerlingues. Avec pour tout ravitaillement des palanquées de bouteilles de Prosecco troquées contre les stocks de dentelle de Burano. »
Que voulez-vous de plus pour être intrigué par ce roman
Au début du Carnaval surgit en effet l’épidémie de COVID, la nouvelle peste, et les autorités de Venise décident de fermer le pont qui la réuni au continent.
Dans la ville des Doges la fête devient une tragédie et les masques ???? ???? s’utilisent au quotidien.
Un livre qui transgresse comme un Carnaval à Venise.
Un livre obscur et apocalyptique, comme la maladie et l’isolement.
Un livre enivrant grâce à la belle et écriture de l’éclectique Massimiliano Mocchia di Coggiola.
À lire passionnément !