Le format est petit, la couleur rouge vif, la qualité est celle que nous connaissons aux œuvres des Belles Lettres. Le premier livre que j’ai eu, de cette collection était Panthéon en Poche. C’est de cette façon que ces livres sont devenus mes petits livres rouges.
Le dernier paru de la collection est Scelerati, Antiques, Sadiques et Diaboliques.
Les textes historiques du livre sont précédés par un entretien, excellent, de Daniel Mendelsohn, sur le mal.
Le voyage dans le temps maléfique croise Platon, Aristote, Sénèque, Cicéron, Plutarque et tant d’autres penseurs qui illuminent le chemin avec des fragments d’œuvres, toujours présentées dans leurs contexte et placées dans la frise temporelle qui accompagne l’œuvre.
Nous découvrons différentes catégories de Scelerati, tous des monstres ? Ce livre donne les éléments pour trouver notre réponse. Après la lecture de Scelerati Messaline par exemple, décline son identité : perverse ou malade ? Grace aux textes elle aura un rôle plus clair pour le lecteur mais ici point de jugement, juste de quoi réfléchir.
Celle lecture est passionnante, comme l’est la collection Signets.
La cruauté existe « depuis toujours »
La fascination du mal est présente depuis l’Antiquité. mais l’interprétation et la perception du bien et du mal varient et se modifient au fil des époques des civilisations et des croyances.
J’ai été ravie de me promener dans les textes anciens de cette anthologie, qui livre les facettes multiformes du mal.
Et vous…avez vous un méchant (mythologie, histoire, littérature, BD, cinéma) qui vous fascine malgré tout ?