Je suis impressionnée par tout ce que ce conte a pu englober en si peu de temps (moins de 200 pages, une lecture assez rapide) et par la profondeur avec laquelle certains passages/pensées ont résonné en moi.
Un conte typiquement magique qui aborde la solitude, l’action des femmes envers elles-mêmes et leur corps, et le voyage vers la découverte de soi à travers le prisme du monde de la danse.
C’est ma deuxième lecture d’écrivains talentueux taïwanais, ce roman un plaisir à lire du début à la fin encore une fois et je suis ravie de m’éloigner de mes autrices et auteurs traditionnels si je puis les définir ainsi.
L’héroïne est fort sympathique,, à la fin du livre, en est venue à s’accepter et à se valoriser en tant qu’individu plutôt qu’en tant que danseuse uniquement. Elle peut être une personne à part entière sans avoir besoin d’un homme pour prendre les devants, d’un partenaire de danse, comme c’est le cas dans la danse de salon. « Je n’ai pas réussi à devenir danseuse, mais je suis devenue une femme ».
Je suis touchée par le triste destin de l’autrice décédée jeune, c’est un roman posthume.
Un livre réussi que j’aimerais partager et vous faire partager, je vous conseille Le bal des Sirènes, il vous passionnera, je le sais.