Jeremy Niels Circus est auteur, réalisateur, scénariste et écrivain qui m’avait déjà subjuguée avec son aussi étrange que beau « Le roi des villes ».
Il revient me faire, et nous faire, cadeau de son écriture. J’ai également regardé et aimé sa façon de créer en images.
Toujours un format court pour son Tadzio, Mourir à Venise.
Tadzio, avant d’être sien a donné son âme à la plume de Thomas Mann et sa cher à Luchino Visconti pour imaginer un film immense.
Je l’ai revu récemment pour revoir Tazio et son image, ces images sont troublantes.
Jeremy immagine Venise scénario d’une rencontre surréaliste et sublime entre le personnage du roman et le très jeune acteur qui lui a donné une image au cinéma.
L’acteur Björn Andresen n’a pas eu une vie sereine, surtout avec la perte d’un enfant et l’auteur fait dire à la fin de son histoire à Tadzio du livre qu’il aurait aimé que le monde lui écrive une meilleure vie, car les ratures de la vie ne s’effacent pas avec une gomme et parfois les nouveaux chapitres sont difficiles à incarner.
Un livre riche qui fait une cinquantaine de pages et nous propose aussi des belles images.
Jeremy Niels Circus est un coup de cœur qui perdure et se confirme.
Tadzio version double pour 2024 est captivant et comme dans toutes les histoires ténébreuses la lumière se glisse un chemin.
Excuse excellente aussi pour relire Mann et regarder Visconti.
À glisser partout ! Même entre deux livres de la rentrée littéraire ou pour accompagner un classique.
Excuse excellente aussi pour relire Mann et regarder Visconti.