L’histoire, qui suit les vicissitudes du marin Edmond Dantès, autoproclamé comte de Monte-Cristo, se situe historiquement entre la période d’emprisonnement de Napoléon Bonaparte sur l’île d’Elbe et le gouvernement de Louis Philippe d’Orléans, se déroule principalement entre le port de Marseille, certaines îles de la Méditerranée, Rome et Paris.
Publié comme un feuilleton (en trois fascicules pour un total de dix-huit épisodes) il a une narration pleine de rebondissements et d’intrigues, parfaits pour maintenir le suspense.
L’occasion m’est donnée par une lecture commune initiée par une inspirante blogueuse et par la parution de l’œuvre en un beau coffret de deux volumes chez Litera, une nouvelle collection des éditions Gallmeister.
Cette présentation est ravissante et soignée et super important, le confort de lecture est excellent.
Le Comte de Monte-Cristo s’inspire d’un événement arrivé réellement à un dénommé François Piçaud mais pas de doutes c’est juste une vague inspiration.
La parabole humaine et émotionnelle d’Edmond Dantès transforme donc l’homme, d’un jeune plein d’espoir et au regard franc sur le monde, à un adulte endurci dans l’âme comme dans l’apparence. Le désir de vengeance imprègne tout. On pourrait penser à la vie de Dantès après la prison, dans le sens d’une véritable descente aux enfers : « Dantès », nom qui rappelle « Dante », poète de la Divine Comédie se retrouve à parcourir un chemin de perdition et de rédemption, qui culmine à la fin du roman lorsque, face aux décombres de sa propre vengeance, il décide de fermer définitivement les comptes avec le passé en vue d’un futur nouveau, encore inconnu.
Comme pour tout digne feuilleton on en demanderait encore plus et, à la fin du roman plonge dans un manque absolu et pour se désintoxiquer il est essentiel de lire encore, encore et encore lire !