La cinquième saison / Erik Orsenna / Robert Laffont

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Aura-t il fallu qu’Aya sorte de l’académie pour que la fantasy y rentre?

Le facétieux immortel nous livre un conte fantastique.
Un mega-navire de croisière heurte Venise, le choc est si grave, si lourd que le temps s’arrête – les Einsteiniens comprendront .
Orsenna profite de cette achronie pour faire surgir quelques uns des personnages de son Panthéon personnel toutes périodes confondues qui s’agiteront pour résoudre la crise existentielle du monde. Vivaldi et Lorenzo da Ponte travailleront à remettre l’humanité sur le droit chemin. La solution, un peu Baroque, est de rajouter un nouveau concerto aux quatre saisons

Un délice à lire, comme une aimable fable qui dénonce les égarements de notre époque.
Pour ceux que le coté fantastique rebute, imaginez que c’est un carnaval durant lequel les invités masqués s’incarnent pleinement dans leurs rôles.

Erik Orsenna est un homme qui a la passion du possible, dans ce livre il raconte d’un cas particulier de l’impossible et c’est séduisant, comme une gondole qui s’écoule lentement dans les eaux vénitiennes.
Lire les mots qui dansent de cet écrivain est pour moi un rendez-vous pris à la sortie d’un nouveau livre.

La chanson est toujours douce, ce récit entouré d’eau et de poésie m’a fait penser à un écrivain qui a peu en commun avec Erik Orsenna, j’ai ressenti une vibration commune avec « Jérusalem », « Promethea » et « Ligue des gentlemen extraordinaires » d’Alan Moore (connu aussi pour V pour Vendetta). Bien différent, mais pendant en un instant magique la littérature a créé un pont invisible, traversé par le son des mots.


C’est beau de lire.

La séduction de Monsieur l’Immortel à encore opéré, un autre livre que je quitte avec tristesse et que j’espère vous exhorter à lire pour créer chez vous aussi des belles émotions.

Pour marque-pages : Permaliens.

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